Rien ne s’est vraiment passé comme prévu en Hongrie. Je voulais, après mon passage à Ljubljana, rencontrer l’excellent Istvan Kantor et faire un film sur les révolutions. Mais une fois sur place, je me suis rendu compte qu’il habitait depuis plusieurs décennies au Canada. Il me fallut donc revenir à mes habitudes et m’en remettre au hasard. Heureusement Petra, mon aimable hôte, m’a emmené vers une rencontre fortuite avec un seigneur de la musique rrom, Antal Kovacs – une rencontre qui m’a poussé à réaliser un film sur les tziganes… et puis aussi, tant que j’y étais, sur les gays, puisque Petra avait un meilleur ami gay.
Voilà donc un reportage qui, tout en donnant la parole à des personnes faisant partie de minorités dans un pays au gouvernement réactionnaire, s’attaque à l’unité sous sa forme nationaliste, pire ennemie de l’universalisme. En passant, quelques fautes d’orthographe ont pu se glisser dans les sous-titres, mais c’est parce que partant demain matin en stop pour des petites vacances au Kosovo, tout à été fini dans le rush (il est trois heures du matin au moment où j’écris ces lignes) !