Odesalsa devrais-je dire. Je suis dépité. Une si jolie ville… Allez savoir pourquoi, le sort (et le fait que je sois un peu con) a décidé de me faire perdre la moitié de l’enregistrement de ce Reportaz, recouvert par celui d’un bar à salsa moldave. Dans un sens c’est bien, ça me fait gagner du temps sur le montage, mais qu’il fut laborieux de trouver quoi dire ! Les deux moments où l’artiste nihiliste Sergueï parle sont les seuls qui me restaient de son interview. Difficile de trouver un rapport entre vingt secondes sur les marchés couverts et deux minutes sur l’instinct grégaire ! Mais j’ai fait ce que j’ai pu. Sinon personnellement, cette étape m’a surtout servi à bosser, entre quelques escapades dans le centre ville et, ho surprise, sur une plage nudiste… que non, je n’ai pas filmée. Et ce que je n’ai pas filmé non plus c’est Tbilissi car ce film, bridé par une erreur de tournage, est déjà le fruit d’un second aléas. Si vous regardez la carte que j’ai posté au début de ce voyage, je suis censé être en Géorgie… mais n’ayant pas les 160 euros nécessaires pour payer le trajet, il a fallut me résoudre à un retour précoce – mais non moins enjoué – vers les Balkans ! Donc voilà, Odessa, c’est fait. Pour la deuxième fois. Le film de mon passage à Chișinău est déjà tourné, les cassettes sont sauvegardées et le montage est en cours. Et les bisous que je vous envoie viennent de Bucarest, bon film !