• Menu
  • Menu

Qui suis-je ?

  J’ai 37 ans, j’habite dans le sud-ouest de la France et je tourne des documentaires. Je les monte aussi, et en plus, j’écris des articles et de essais… le tout sans commandes ni agenda, dans le seul but de partager des voyages, des rencontres et des idées.

  Je suis né à Montauban, en 1987, et c’est peut-être bien cette origine qui favorisa l’envie d’ailleurs qui me fit traverser, depuis, près de 60 pays. Mes deux premières vadrouilles d’adulte eurent lieu en Europe Centrale et dans les Balkans, avec des amis. Puis très vite vint le temps des Grands Tours en solitaire, un peu plus lointains.

  C’est pour ne pas laisser mes expériences, mes réflexions et mes rencontres se perdre dans l’individualité que j’ai décidé de faire des films… une mission compliquée dans les premiers temps, tant il est vrai que le montage vidéo est une discipline exigeante. Mais vaille que vaille j’ai filmé les endroits et les gens, appris sur le tas et partagé le résultat sur YouTube, toujours gratuitement.

  Un premier film fut tourné en 2008 entre IstanbulCracovieLisbonne et Dublin. Puis, en 2010, j’ai quitté mon studio toulousain et mon statut d’ouvrier BTP pour partir vraiment, et réaliser une série de documentaires hebdomadaires de 10 minutes qui suivirent mes découvertes de la Serbie, de la Moldavie ou de l’Ukraine… entre autres !

  Sans feu ni lieu et bien dans mes tongs, j’ai passé deux ans entre autostop, trains et bus. Mais au bout du compte, las, j’ai décidé de mettre un terme au nomadisme pour revenir m’installer à Toulouse et monter tranquillement les 12 films que je venais de tourner. Cette pause, qui se transforma après la réalisation de deux films en une léthargie stérile qu’il me faut bien admettre, me laissa tout de même le temps d’affiner les idées qui guident toujours la réalisation de mes projets.

  Un documentaire fut tourné en Israël en 2015, un premier portrait historique est sorti en mai 2018 et, si les 12 films tournés en 2011 ne sont toujours en chantier, ils n’ont néanmoins pas été oubliés et devraient sortir petit à petit.

  Comme avoir un joli tas de projets en attente n’interdit pas d’empirer la situation en en commençant de nouveaux, un autre documentaire fut tourné en Asie Centrale en juillet 2019. En sus, la première partie d’un projet professionnel fut tourné au Caire, en Israël et à Paris. Et bien entendu, en attendant, de nouveaux docu portraits ont été tournés : l’un est sorti et trois autres sont en préparation.

  Face à ce regain d’activité relatif, j’ai décidé de me disperser un peu plus en me mettant à l’écriture d’articles divers. Le résultat de tous ces projets est consultable sur ce site, mis à la disposition de toutes et tous, libre d’accès et de partage. Pour peut-être donner l’envie à celles et ceux que ça chatouille de partir aussi, dans le réel ou l’idéel, faire un tour pour voir de qui peut être vu et savoir ce qui peut être su. Le contenu de ce site est né du mouvement, il doit le transmettre !

F.A.Q.

Pourquoi ce blog ?

  Parce que je trouve ça intéressant, de partager ses idées et ses expériences. J’ai tenté pour la première fois de faire un reportage à 8 ans, pour raconter à ma classe un voyage familial au Québec. Dix ans plus tard j’ai commencé les road trips entre potes et, de retour en France, en racontant mes voyages, j’ai entendu pas mal de préjugés sur les pays que je venais de visiter. C’est ce qui m’a donné l’idée de faire un site internet participatif où les gens pourraient poster des interviews des personnes qu’ils avaient rencontré sur la route, histoire de casser les idées reçues et d’inviter au voyage. L’idée n’a pas prit mais c’est quand même dans cet esprit que je suis parti faire mon premier tour en solitaire ; paradoxalement, pour mieux partager mes voyages, il fallait que je parte seul. Et finalement au lieu d’un site récoltant des petits clips, un reportage de 45 minutes a été pondu, et c’est ce qui a lancé les suivants.

Comment tu t'es formé ?

  Aucune formation ! J’ai acheté ma première caméra une semaine avant mon premier voyage en solitaire. J’ai tout filmé en mode automatique avec une connaissance technique qui se résumait à ma connaissance du bouton play, de comment recharger les batteries et de ne pas oublier de changer les cassettes. J’ai appris le métier en pratiquant, petit à petit.

Comment c'est financé ?

  Avec divers boulots à mi-temps, ou ma microentreprise de vidéaste ! C’est loin d’être aussi coûteux que ce qu’on croit. Au début le matériel était amateur, premier prix même, et en voyage je logeais dans des auberges, j’utilisais CouchSurfing ou je bénéficiais de l’hospitalité des gens.

  Pour donner des chiffres, le voyage de 2008 a coûté 1500€ sur 50 jours, et a été filmé avec une caméra Sony Handycam DV à 400€. En 2011 comme j’ai perdu ma carte bleue à mi-chemin, à Kaunas, j’ai fait la manche pour pouvoir continuer le projet (uniquement en Scandinavie, dans des pays plus riches que la France, par principe). Une sorte de crowdfunding traditionnel qui a fait qu’au final ce grand tour de six mois ne m’a coûté que 600€, plus les 400€ que j’avais dépensé pour une nouvelle caméra HD numérique.

Et tu n'as jamais gagné d'argent avec tes films ?

  Si ! En 2020 ma chaîne YouTube a été monétisée, et les pubs m’ont rapportées 166,89€ au rythme de 30 centimes par jour. Mes films ont donc financé une miche de pain bio par semaine. Mais en 2023 YouTube a décidé de m’enlever la monétisation parce que je ne postais plus assez de vidéo. Ça me va, l’essentiel c’est partager mes idées et mes voyages et de toutes façons maintenant je me fais des kesras.

Quelles sont tes opinions politiques ?

  La meilleure réponse se trouve dans mes films et mes articles mais pour résumer, je pourrais dire que ma sensibilité sociale est à gauche, et que je suis idéologiquement un universaliste, laïc et progressiste.