Départ de Bruxelles en stop. Légère méprise sur la sortie d’autoroute où se poser, deux heures le pouce dans le vent, changement de direction, et c’est parti !
Je vous conseille, pour comprendre ma douleur, de regarder une carte routière de la région de Dortmund… et aussi, si vous voulez comprendre mon désarroi, de vous mettre à ma place quand un gentil chauffeur turc m’a déposé avec sa remorque dans un bled à une soixantaine de bornes de l’endroit voulu.
C’est la qu’un allemand, la cinquantaine fringante, m’a pris pour me déposer au bon endroit, m’offrir la bonne carte, et me permettre de rencontrer le bon polonais roulant tout droit vers Berlin.
Là-bas je suis resté trois jours chez un français et sa copine allemande. Trois jours c’est un peu court, vous me direz… Mais le départ imprévu du gentil couple dimanche soir m’a précipité plus tôt que prévu sur la route. Dans la rue en fait, où j’ai rencontré Anna, qui a gentiment proposé de m’héberger pour le dernier soir dans la capitale allemande.
La soirée dont je parle dans le reportage, passée dans un bunker et sous un arbre avec un inconnu berlinois et une chanteuse monarchique… Et ben je me répète mais ça, c’est vraiment le genre de moments qui font le voyage.
Sinon, mesdames et messieurs, vous avez à venir un reportage sur Prague et les hordes de voyageurs qui peuplent les routes d’Europe. Avec en bonus, un improbable poète américain !
Bisous !