Les Reportaz 2010 : Skopje

  Trois semaines après avoir quitté Skopje, voilà le film !
Trois problèmes ont justifié ce retard. D’abord les deux premiers, qui n’en sont pas : le retour à Belgrade, et les retrouvailles avec des amis français au festival de Guča ; deux événements qui ont donc réduit ma capacité de travail à néant.
Le troisième problème c’est la perte de mon portefeuille, de mes papiers, et de mon budget retour dans ce même festival.

  Skopje. C’est la quatrième fois que je passe par cette ville, et c’est vraiment un endroit qu’on peut qualifier de « sympa ». Une partie du centre est rempli de rues à l’ottomane, une autre boursouflée de gros immeubles communistes et l’on peut trouver, enfin, le plus gros quartier tzigane d’Europe en périphérie… Que du bonheur, donc.
Pour ce qui est de l’axe du film, j’ai décidé de montrer le bordel politique qui règne là-bas. Non pas que ça me plaise, mais simplement parce que peu de gens sont au courant des difficultés identitaires que la Macédoine pays traverse.
Vous pourrez voir dans ce reportage Emma, une volontaire punk suédoise très sympathique, Slobodan, un professeur d’histoire enjoué, et Lidija, une architecte dubitative. Puis enfin Georges, un expatrié macédonien qui a vécu 40 ans en Seine-saint-Denis, qui coule des jours de retraite tranquilles en Macédoine, et qui en plus d’avoir eu la bonté de me prendre en stop a eu la gentillesse de m’emmener passer un peu de temps au bord d’un petit lac.
Voilà tout les personnages du film, et vous aurez une chanteur-cadeau à la fin.
Sur ce, je vous embrasse. On se revoit à Thessalonique !