Deux ans pour me mettre à réaliser le film de Ljubljana, mais seulement trois mois pour celui-ci !
Rien ne s’est vraiment passé comme prévu en Hongrie. Je voulais, après mon passage à Ljubljana, rencontrer l’excellent Istvan Kantor et faire un film sur les révolutions. Je me suis rendu compte, une fois sur place, qu’il habitait depuis plusieurs décennies au Canada.
Il fallut donc s’en remettre au hasard et la rencontre fortuite avec un seigneur de la musique rrom, Antal Kovacs, m’a poussé à réaliser un film sur les tziganes.
Voilà donc un reportage qui, en donnant la parole à des personnes faisant partie de minorités dans un pays au gouvernement à tendance totalitaire, s’attaque à l’unité sous sa forme nationaliste, pire ennemie de l’universalisme.
En passant, certaines erreurs ont pu se glisser dans le montage, ainsi que quelques fautes d’orthographe dans les sous-titres, mais c’est parce que partant demain matin en stop pour des petites vacances à Novi Pazar et au Kosovo, tout à été fini dans le rush (il est trois heures du matin au moment où j’écris ces lignes) !