Pour commencer, MERCI ! Merci au gens de Tromsø qui, par leur générosité, m’ont permis d’aller au Svalbard.
Ayant perdu ma carte bleue à Kaunas, j’avais commencé à faire la manche en Finlande et, après ce très agréable arrêt au Cap Nord, à Tromso. Comme c’était écrit sur mon petit panneau de clochard, l’argent collecté a été utilisé pour acheter un billet d’avion à destination de Longyearbyen, des bières, et un voyage en bateau jusqu’à l’ancien camp minier soviétique de Pyramiden. (200€ pour l’avion et 160 pour le bateau).
Ce qu’est cet endroit est briévement expliqué dans le début de la vidéo, mais ce que j’ai tenté de partager dans ce film, c’est la sensation que l’ont peut ressentir en entrant dans cet endroit.
Une ville soviétique fantôme, sur une île loin de tout, sans même un arbre, sans même un communiste (en cas de disparition complète l’un des deux maquerait à l’humanité, je vous laisse deviner lequel). Cet endroit était pour moi comme la définition de l’histoire. Un idéal au milieu de nulle part, cerné par le froid. Tout est là, sans nul besoin de mots, pour expliquer l’insignifiance de l’humain et de ses idées face à la nature et au temps. Et c’est quelque chose, même blah blah mis à part. Ajoutez à ça Souliko, poème géorgien chanté par les coeurs de l’armée rouge, chanson préférée de Joseph Staline, et vous ressentirez peut-être ce que j’ai ressenti quand j’étais par là. Bon clip !