Après un an de retard pour le premier film, cette fois-ci, c’est seulement trois mois. Il y a de l’amélioration. Mais tout ça est dû, pour ma défense, au travail alimentaire que je me coltine à Toulouse en attendant le départ pour la Russie (en août normalement). Le voyage va coûter cher et il vaut mieux être prévoyant !
Pour ce qui est du film tourné en Hongrie, rien ne s’est vraiment passé comme prévu. Je voulais, après mon passage Ljubljana, rencontrer l’excellent Istvan Kantor pour faire un film sur les révolution. Regardez le clip en lien sur son nom, vous comprendrez vite que ç’aurait pu être formidable. Mais je me suis rendu compte une fois sur place qu’il habitait depuis plusieurs décennies au Canada. Bien. Le plus sage fut donc de m’en remettre au hasard, et j’ai eu la chance d’avoir les bon hôtes pour m’y guider. C’est donc la rencontre fortuite avec un seigneur de la musique tzigane Antal Kovacs, qui m’a poussé à réaliser un film sur les tziganes. Film qui a vite dévié vers une critique de l’unité sous sa forme nationale, étant donné la politique hongroise du moment, et vers le statut comparable des gays sous cette forme de régime.
Voilà donc un film qui, en donnant la parole à des personnes faisant partie de minorités dans un pays au gouvernement à tendance droitière/totalitaire, s’attaque à l’unité sous sa forme nationale, pire ennemie de l’unité sous sa forme véritable. En espérant que ce soit clair, et que cous aimerez !
En passant, certaines erreurs ont pu se glisser dans le montage, ainsi que quelques fautes d’orthographe dans les sous-titres, mais c’est parce que partant demain matin en stop pour des petites vacances à Novi Pazar et au Kosovo, tout à été fini dans le rush (il est trois heures du matin au moment où j’écris ces lignes) ! À bientôt sur Wroclaw !!!